Invectives, rancœur, incompréhension, colère, soif de vengeance, actes regrettables et finalement procès. Tout le monde y est perdant.
La solution, un négociateur, rétablir raison et écoute, négociation voire acceptation. Mon père me disait souvent : « il vaut mieux un mauvais compromis qu’un bon procès ».
La sophrologie est particulièrement adaptée à cette idée de la MÉDIATION. Elle permet de clore le cercle vicieux de la rancœur. Il ne s’agit pas de s’aimer, mais de préserver chaque être et de lui éviter la perte de vie que vont entrainer les réminiscences, les flashback jusqu’au stress post traumatique, la dépression rumination sans fin…
La sophrologie avec son corpus existentiel et phénoménologique est une voie privilégiée pour aller vers la médiation. Corpus de vie, recherche du positif et abandon de ce qui peut tout simplement tuer notre être. Le plus intéressant dans une médiation ce n’est pas forcément son résultat, mais avec la sophro-acceptation progressive, le nouveau regard, la paix qu’elle va donner à l’être, au delà de quelques contrariétés matérielles peut-être.
Le sophrologue acquiert une distance face au phénomène, la conversion du regard qui l’anime va apporter quelque chose à la médiation, possiblement la favoriser par un apaisement des mots choisis, un discours différent, apaiser une colère, une tension, faire vivre une issue concevable par les techniques sophro. Ainsi la médiation peut être un domaine d’application tout à fait pertinent de la sophrologie.
Bonjour, je trouve intéressant qu’il soit posé un article sur la médiation et la sophrologie.
En effet, la médiation s’opère à chaque nouveau regard posé par le client sur son vécu.
Celui-ci est touché dans son complexe d’identité où il va justement équilibré son psychisme par le dialogue.