Le titre de Sophrologue que délivre l’Académie de Sophrologie de Paris est enregistré au Répertoire National des Certifications Professionnelles (RNCP n°15764)
Titre « Sophrologue »
Certification professionnelle enregistrée au Répertoire National des Certifications Professionnelles (RNCP) de niveau 5 (Eu), Code NSF 330p,
par Arrêté du 15 décembre 2016
publié au Journal Officiel du 18 décembre 2016
Pour obtenir le titre de sophrologue délivré par l’Académie de Sophrologie de Paris, deux dispositifs existent :
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La formation initiale à l’Académie de sophrologie de Paris ou dans l’une des écoles du Réseau des Académies de Sophrologie
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La VAE. normalement le titre RNCP valide la fin de la formation pour les stagiaires qi suivent la formation à l’école. il facilite l’accession à beaucoup d’organismes, sans avoir suivi la formation dans une école le possédant vous devrez le passer en VAE ce qui est plus compliqué. Pour les sophrologues professionnels installés quelle que soit leur école d’origine. L’Académie accueille les sophrologues installés en exercice professionnel formés dans d’autres écoles et qui souhaiteraient obtenir ce titre par le biais de la VAE.
Formation initiale :
La formation initiale mène au titre RNCP après un parcours de 304 heures et la validation de pratiques professionnelles.
Les conditions d’obtention de ce titre sont :
– l’assistance à toutes les heures de formation,
– la rédaction d’un dossier appelé projet professionnel,
– un passage de pratique,
– un passage devant un jury.
Le référentiel du titre décrit 4 blocs de compétence :
– Bloc de compétence n°1 de la fiche n° 15764 – Mise en œuvre de la gestion administrative, comptable et commerciale
– Bloc de compétence n°2 de la fiche n° 15764 – L’installation de son activité de sophrologue
– Bloc de compétence n°3 de la fiche n° 15764 – Réalisation des entretiens de sophrologie
– Bloc de compétence n°4 de la fiche n° 15764 – Actualisation professionnelle
Le stagiaire a la possibilité de valider un ou plusieurs blocs de compétence.
Le taux d’obtention à la certification est de 95%.
Il peut exister des équivalences ou passerelles moyennant si nécessaire un programme de réactualisation pour réintégrer certaines formations.
VAE :
Les conditions sont à recueillir auprès de l’Académie ou sont précisées dans la rubrique VAE (cliquez ici)
Lieux de préparation à la certification déclarés par l’organisme certificateur :
Académie de Sophrologie de Paris
20 rue Henri Bocquillon – 75015 Paris
Ecole de Sophrologie du Languedoc (Région Languedoc et Hauts de Seine)
2, rue Rabelais – 92170 VANVES
14 Place Gambetta – 30600 Vauvert
Lien
Ecole Professionnelle de Sophrologie de l’Artois (Flandres et Artois)
13, place Philippe Lebon – 59000 LILLE
Lien
Hypsos
8, rue du Mont-Blanc – 74100 ANNEMASSE
Lien
Sophragora – Ecole de Sophrologie d’Alsace
10, rue du Réservoir – 68100 MULHOUSE
Lien
Ecole de Sophrologie de Dijon – Académie de Sophrologie de Bourgogne
47, rue Vannerie – 21000 DIJON
Lien
Ecole de Sophrologie équilibre santé
27, rue des Causses – Jardin des Lys – 91940 LES ULIS
Lien
École de Sophrologie de Guyane
Le toucher zen Guyane – 47 rue du 14 Juillet 1789 – 97.300 Cayenne
Lien
Le RNCP : Comment ça marche ?
Pour tout savoir sur le RNCP consultez la foire aux questions de la CNCP
Une certification professionnelle atteste d’une « qualification » c’est-à-dire de capacités à réaliser des activités professionnelles dans le cadre de plusieurs situations de travail et à des degrés de responsabilités définis dans un « référentiel ».
Les certifications portant sur une technique particulière (maîtrise d’un logiciel par exemple), une connaissance spécifique (niveau d’anglais comme le TOEIC, …) voire une activité réglementée (comme le permis de conduire), ne sont pas des certifications professionnelles au sens décrit ci-dessus et n’ont pas vocation à figurer au RNCP.
Non. La Commission nationale de la certification professionnelle ne délivre aucune certification : on ne peut s’adresser à elle pour obtenir une certification à titre individuel, quelle qu’elle soit. La Commission nationale de la certification professionnelle veille à l’enregistrement des certifications existantes dans le répertoire national des certifications professionnelles, en s’assurant que les conditions fixées pour l’enregistrement sont satisfaites.
De la Commission technique d’homologation à la CNCP…
La Commission Nationale de la Certification Professionnelle (CNCP) reprend les missions de la Commission Technique d’Homologation (CTH). Celle-ci avait pour mission d’inscrire des titres ou des diplômes de l’enseignement technologique sur une liste faisant l’objet d’un arrêté signé par le ministre de l’emploi (par délégation du Premier ministre) et publié au Journal officiel.
L’inscription de chaque titre était assortie d’une indication de niveau, faisant référence au niveau de formation en principe requis pour exercer un certain type de fonction dans un métier donné. L’homologation était accordée pour une période de trois ans, et pouvait être reconduite au terme de cette durée sur demande expresse de l’organisme et après examen de son dossier. La commission d’homologation fondait son avis sur un ensemble d’informations fournies à sa demande par les organismes sollicitant une homologation. Ces informations portaient à la fois sur l’objectif professionnel visé, la formation mise en œuvre, les conditions de recrutement et les modalités de délivrance du titre, ainsi que sur les états de placement des stagiaires pour les trois dernières promotions. Le programme de formation (contenus et organisation) constituait de fait la part essentielle du dossier présenté par les organismes, que la commission examinait avec une attention particulière. La CTH examinait les demandes selon une logique de sanction de parcours de formation. Avec la création de la CNCP, il y a donc une rupture dans cette logique. La CNCP instruit les demandes d’enregistrement de certifications professionnelles. Ce sont les compétences (principalement professionnelles), connaissances, aptitudes attestées qui sont examinées ainsi que la fiabilité du processus mis en œuvre pour cette certification (« ingénierie »). La CNCP s’intéresse aux résultats d’un parcours de qualification quel qu’il soit (formation, expérience), et non plus à ce parcours lui-même.
Les missions de la Commission nationale de la certification professionnelle sont plus étendues que celles de l’ancienne Commission d’homologation.
- Elle a pour mission première d’établir et de tenir à jour le répertoire national des certifications professionnelles;
- Elle veille également au renouvellement et à l’adaptation des titres et diplômes, à l’évolution des qualifications et de l’organisation du travail;
- Elle informe par ailleurs sur les correspondances entre les diverses certifications existantes;
- Elle crée enfin une nouvelle nomenclature des niveaux de certification.
L’enregistrement dans le répertoire national des certifications professionnelles a une durée maximum de validité de 5 ans. A cette échéance, il peut être renouvelé sur demande expresse de l’organisme et après examen de son dossier. Les critères d’enregistrement au répertoire retenus par la commission portent désormais principalement sur la certification et non plus sur la formation.
Qui peut s’adresser à la CNCP ?
Tout organisme ou toute instance délivrant une certification professionnelle et souhaitant son enregistrement dans le répertoire peut s’adresser à la Commission nationale de la certification professionnelle, sous réserve toutefois de transiter préalablement par une autorité de saisine : Préfet pour les demandes d’origine régionale, Ministère ayant compétence sur le champ professionnel lié à la certification pour les autres.
L’enregistrement sur demande concerne trois grands types de certifications :
- des certifications dont l’organisation est centralisée (certains ministères comme la défense, la culture, mais aussi des réseaux consulaires ou certains organismes de formation associatifs ou privés)
- des certifications délivrées par des établissements publics ou privés en leur nom propre
- des certificats de qualification professionnelle (CQP) de branches professionnelles.